Pommes en vue

Ça leur a pris tout d'un coup, comme ça, au milieu de l'hiver. Les paniers d'EcoClic'eau ont eu envie de pommes.
Mais pas n'importe lesquelles : des bios, des locales, des paysannes, s'inscrivant dans l'éthique d'une économie que nous voulons centrée sur l'humain, sociale et solidaire.
Les recherches ont commencé.

La Charente-Maritime n'est pas réputée pour sa production de fruits, c'est le moins qu'on puisse dire, nous avons élargi notre champ d'investigation en Vendée, en Deux-Sèvres, en Charente,...

La saison arrivait quasiment à son terme, les rendements avaient de toute façon été mauvais cette année à cause du gel, bref, rien de très encourageant.

Nous en étions là, lorsque nous recevons un mail de notre maraîcher préféré nous informant qu'il avait la chance de pouvoir réhabiliter un vieux verger abandonné depuis quelques années et que des bras seraient les bienvenus pour les travaux de nettoyage du terrain et de remise en train des arbres fruitiers, en l’occurrence des... pommiers !

Comment appelez-vous ça ? Du hazar, dites-vous ?
Que nenni ! De la synchronicité, que de la synchronicité, parce que la vie nous veut du bien.

question 1 : qui c'est ?
question 2 : il y en a 2 autres qu'on ne voit pas, qui c'est ?

Ça n'empêche que nous sommes allées (oui, que des filles !) faire un petit tour là-bas, un samedi maussade mais plutôt sec, armées de sécateurs et autres outils qui le font bien, libérer nos amis les pommiers des ronces et lierres envahissants, pendant que quelques z'oms musclés venus d'ailleurs (d'autres AMAP ou groupements de consom'acteurs partenaires de Sébastien) faisaient vrombir les tronçonneuses pour étêter les arbres les plus vigoureux ou... occire les plus faibles que faibles, trop âgés ou trop longtemps délaissés.

Photo témoignage à droite : nous y étions !

Sébastien prévoit sa première récolte pour l'automne de cette année et nous n'y voyons aucun inconvénient.

Elle est pas belle la vie ?